Critiques & Chroniques
illustration de Sir Vladheim © Juillet 2007
Commençons par UNEXPLAINED dans leur numéro 28 (Mars-Avril 2005)
(le fanzine du paranormal et du cinéma fantastique de Virginie Liégeon )
Puis continuons avec Yakumo des Chroniques de l'Imaginaire en mars 2005 dans la rubrique Roman Fantastique .
« Le livre de Michaël Moslonka est très particulier. Il ne s'agit pas d'un roman écrit de manière classique mais plutôt une expérimentation où les trois genres de littérature se mêlent : la structure est tout d'abord écrite selon une tragédie théâtrale, le « roman » n'est pas découpé en chapitre mais en actes et en scènes ; le contenu est parfois sous forme de poèmes, notamment lorsque les personnages expriment leurs sentiments lors de long monologues, ensuite certaines scènes sont décrites de façon plus classique comme un roman. » |
« Le livre de Michaël Moslonka est très particulier. Il ne s'agit pas d'un roman écrit de manière classique mais plutôt une expérimentation où les trois genres de littérature se mêlent : la structure est tout d'abord écrite selon une tragédie théâtrale, le « roman » n'est pas découpé en chapitre mais en actes et en scènes ; le contenu est parfois sous forme de poèmes, notamment lorsque les personnages expriment leurs sentiments lors de long monologues, ensuite certaines scènes sont décrites de façon plus classique comme un roman. »
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En avril 2005, Le Sombre Héros du site du Mariage du Ciel et de l’Enfer a fait à son tour les louanges du Masque de l'Archange
« Et bien voilà, j'ai commandé et lu l'ouvrage de Michaël Moslonka.
Le scénario d'amant déchu revenant des morts pour venger sa bien-aimée fait un peu penser à celui de The Crow, mais le reste est vraiment très différent !
Le style mélangeant poésie, théâtre et roman est original et je dirais que c'est typiquement le genre de livre que l'on peut lire plusieurs fois en découvrant à chaque lecture de nouvelles choses.
Et ce qui est certain, c'est que les adeptes de romantisme noir ne seront pas déçus, tous les ingrédients sont là pour les satisfaire mais sans tomber dans la facilité. »
Fabrice Penhoet, Avril 2005
Site Internet : Le mariage du Ciel et de l’Enfer
http://www.ciel-et-enfer.net/
Lucie Chenu en Juin 2005 sur
se montre plus sceptique :
Michaël Moslonka est un jeune auteur qu'on commence à rencontrer dans des fanzines comme Horrifique ou Univers & Chimères. Le masque de l'archange est son premier roman, paru aux éditions Bénévent. Pour ce livre, Moslonka a été ambitieux et il a voulu, au fantastique traditionnel, adjoindre une construction moderne, où la narration emprunte alternativement les voies du roman et celles du théâtre. Hélas, cette construction a pour effet de masquer l'intrigue et gêne l'immersion du lecteur dans le livre.
Histoire d'amour, histoire de mort, ce roman est aussi une histoire de remords et de vengeance. Des personnages en puzzle éclaté, des poèmes, parfois naïfs, souvent beaux, mais trop allusifs et restant de ce fait incompréhensibles à qui ne possèderait pas certaines références, en particulier les nouvelles publiées par Michaël Moslonka (sous son nom ou sous le pseudonyme de R.A. Logan) et qui mettent en scène une Marlène, dont on ne sait pas vraiment bien s'il s'agit de la même ou d'une autre qui lui ressemble.
Si les indéniables qualités d'écriture de Michaël Moslonka ne suffisent pas à elles seules à susciter un grand intérêt pour cette œuvre elliptique, elles sont néanmoins la marque d'un jeune auteur prometteur, à qui on demandera d'apprendre la sobriété s'il souhaite valoriser la richesse de sa plume.
A noter également une critique de Philippe Halvick en mars 2005
Quant au dernier mot, il revient à une lectrice qui s'exprime sur le Site de la FNAC :
« J’ai terminé le Masque de l’Archange. Je pourrais en faire une longue critique si j'étais douée pour ça. Mais comme je ne le suis pas je vais juste dire que j'ai beaucoup apprécié et que j'ai hâte de lire un prochain écrit aussi original et dans lequel je me suis totalement abandonné au risque même parfois d'avoir angoissé.
Ce fut ma première expérience dans ce style littéraire: encore faut-il réussir à le classer dans un style ! Le moins que l'on puisse affirmer c'est qu'il est un genre novateur et je me permettrais même de dire qu'il n'appartient à aucun style.
Je ne sais pas si j'ai bien analysé le fond de cette oeuvre mais pour moi, il est ressorti de ce livre que la vengeance ne servait à rien (…) »
Coralie, le 6 avril 2005